HISTOIRE : PELERINAGE A NOTRE DAME DE GROSBOIS

Publié le par Mireille LOPEZ

                        

                                                                          Collection François Gagnepain

Témoignage d’Yvonne

Pèlerinage à Notre Dame de Gros Bois à Bois Fleuri.

 Dans les années 40 et 50 le pèlerinage à Notre Dame de Gros Bois avait lieu chaque année le 15 août, à la fête de l’Assomption.

Le rendez-vous était donné vers 15 heures au gros chêne, au début de l’allée qui menait autrefois au château de Grosbois.

 Dans les années 50, sous la conduite de Monsieur le Doyen Ducerf, accompagné de plusieurs enfants de chœur, des enfants du cathéchisme sous la conduite de Mesdemoiselles Laure et Irma Rouquier et de Mathilde Moulaine,  les pèlerins venus de Claye-Souilly, Voisins et Bois-Fleuri   se dirigeaient en procession vers la chapelle, en chantant des cantiques de Marie.

 Tous petits et grands nous gravissions le chemin tous contents de se retrouver autour de la Vierge.

 Arrivés à la chapelle, nous nous mettions à genoux en silence, Monsieur le Doyen bénissait la statue, puis faisait une courte allocution et nous repartions en chantant à nouveau des cantiques de Marie.

                                                                  Collection François Gagnepain

 Notre Dame de Grosbois

Cette chapelle se situe sur le territoire de l’ancien prieuré de Cluny (XIIe siècle).

Au XIIIème siècle, il ne reste plus qu’un ermitage qui est détruit vers 1793, qui ne laissait subsister qu’un pan de mur portant la statue de la Vierge.

En 1870 la statue fut arrachée de sa niche puis retrouvée par les religieuses de Villevaudé.

Une chapelle fut reconstruite en 1875 par Monsieur Léon Dépinay, juge suppléant du Tribunal de la Seine et propriétaire du Domaine de Grosbois.

A cette occasion plus de 1000 pèlerins vinrent en procession de Claye-Souilly, Mitry, Annet sur Marne, Mitry, Fresnes sur Marne, Villevaudé, Le Pin, Courtry, Villeparisis et Trilbardou.

La vierge datant du XVème siècle était vénérée pour guérir et conserver les enfants, on faisait toucher à la statue les vêtements des enfants ainsi que des médailles.

Aujourd’hui il ne reste plus qu’un pan de mur à l’emplacement de la chapelle et la statue a disparu.

 

Sources : Bibliothèque Diocésaine : Semaine religieuse 1875.

Notes  d’Emile Guichard parues à partir du N° 19 de décembre 1950 du bulletin paroissial « Ici Claye-Souilly ».

AN : MC/ET/XCIV/1168.

 

 

 

 

 

 

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