CLAYE-SOUILLY : Les Elections Municipales du 13 Mars 1910.

Publié le par Mireille LOPEZ

Publicateur 14.3.1910

 

Les Elections Municipales du 13 Mars 1910.

 

Le dictionnaire Larousse dit :

Le Caméléon a une couleur qui lui est propre mais dont la nuance change sous l’effet de causes accidentelles… ; peureux à l’excès c’est principalement la crainte  qui produit en lui les nuances jaunes, vertes blanches dont il se colore.

Cette singulière propriété du Caméléon en fait l’emblème de l’hypocrisie de l’homme qui change d’opinion de conduite au gré de son intérêt.

Il y a dans Claye un monsieur auquel le portrait ci-dessus se rapporte parfaitement.

Occupant une certaine situation dans une petite fabrique à côté, il avait jusqu’à présent manifesté une profonde aversion pour la classe ouvrière en général à un tel point qu’il appelle esclave ses ouvriers.

Et voilà aujourd’hui le bourgeois qui se présente comme un candidat socialiste unifié après avoir été radical aux élections municipales de 1908.

Ah ! pauvres habitants de Claye, ne confiez pas l’administration de Claye à cette girouette !

Laissez de côté ce fin pêcheur… en eau trouble qui en 1912, à l’époque du renouvellement entier du conseil municipal, sera certainement conservateur ou encore autre chose… ! puisque son acrobatique conscience lui permet de semblables cabrioles.

Bien qu’il prétende avoir des lettres-quand il mange un potage aux pâtes, oui- c’est un médiocre qui ne pourra que participer au gâchis général dans lequel notre pitoyable commune se débat depuis deux ans.

Il lui serait pourtant plus sage d’aller de suite à le Belle Jardinière !..

                                                                       Bing N° 2

 


Publicateur 13.3.1910


Des élections municipales complémentaires vont avoir lieu dimanche prochain dans notre ville.

Les socialistes se vantent d’avoir déjà beaucoup de choses dans la commune (choses nécessaires, que tout autre conseil aurait faites).

Ils présentent quatre camarades qui ont la prétention d’achever leur œuvre en achetant le château Languet pour en faire une mairie, fantaisie qui coûtera, au bas mot, cent mille francs, sans compter les dépenses prévues pour les années suivantes.

Les radicaux-socialistes, de leur côté, présentent quatre citoyens, enfants du pays, connaissant bien les besoins de la ville, qui préconisent la construction d’une mairie nouvelle sur l’emplacement de l’ancienne dans quelques années, quand la ville aura terminé de payer les écoles.

Nous ne doutons pas du succès de ces quatre derniers candidats qui sont MM. Delabarre Emile, Brouet fils messager, Mansienne, Pasquier-Pelletier.



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