HISTOIRE CLAYE-SOUILLY : UNION MUSICALE 1872

Publié le par Mireille LOPEZ

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 Collection Daniel Bourry

 

 

MUSIQUE DE CLAYE 

 

A la création le 16/5/1868 de l’Orphéon ,Union Musicale des  chorales de Seine et Marne, administrée par un comité directeur, quelques chanteurs de Claye-Souilly  à la voie grave intègrent cette société.

Puis en 1872 ils créent leur propre Union Musicale à Claye-Souilly, dirigée par Mr Meslaye.

Une bannière en velours et fil doré est offerte en 1895 à la fanfare municipale par

Charles AUBRY, conservée encore aujourd’hui à Claye-Souilly.

Cette Union Musicale est connue dans toute l’Ile de France où elle remporte de nombreux concours.

- 1873 grand concours international de St Denis. Médaillée au concours de Melun.

- 1886 concours musical d’Auneau (E et L) 1er prix d’exécution……

 

Elle participe aux fêtes de Claye-Souilly :

 

- La fête annuelle.

- Remise des prix aux enfants des écoles

- 1884 Stés de Gymnastique de Meaux et Lagny

           La Sté  Amicale des pêcheurs à la ligne de Claye-Souilly.

- 25.10.1885 Inauguration des groupes scolaires.

- 1887 La Ste Cécile.

- 1889 Fête du centenaire de 1789.

- 1901 Concours de tir à l’arc.

- 1929 Concours de pêche.

- 1930 1933 1935 Fête de la rosée……..

 

Elle organise un concours de musique en 1887 (1)

 

Elle accompagne les obsèques des élus :

- 1907 d’Eugène Pelletier, conseiller général, maire de Claye-Souilly.

- 1921 de Victor Wavrin, maire de Claye-Souilly.

 

En 1926 une carte postale de l’harmonie permet de compter 42 musiciens.

 

Des dissensions internes et des querelles politiques amènent la disparition de cette fanfare.

Le dernier survivant disparaîtra un peu avant la guerre 39-40, il habitait rue de Voisins.

 

Les 11 et 12 Septembre 1982 la commune organise la Fête du Centenaire de la Musique de Claye-Souilly.

avec la participation de :

la Musique de la Police Nationale

la Garde Impériale de l’Ile de France

les Majorettes de Messy-Claye

les Sapeurs-Pompiers de Claye-Souilly

les Sacs à vin…gt  etc…

 

 

 (1) Concours de musique 1887

Publicateur 24.9.1887

 

« Le concours qui a eu lieu dimanche a réussi aussi bien qu’on est en droit de l’espérer d’une fête d’arrière-saison.

Dès samedi il avait été annoncé par une retraite aux flambeaux qui a parcouru toute la ville et ses annexes.

Le dimanche à 9 heures le concours de lecture à vue commençait entre les diverses sociétés présentes, les unes s’étaient réunies à l’ancienne mairie, les autres dans la cour de l’école des filles. Par malheur cette cérémonie fut troublée par des ondées intermittentes assez fréquentes pour obliger tout le monde à chercher refuge dans les maisons particulières et dans les établissements publics ; elles se prolongèrent jusque vers 2 heures pour laisser ensuite à la fête une très belle soirée.

A midi M. le Maire offrait un excellent déjeuner à M. Lefebvre, Montaut et Gastellier, députés, qui avaient bien voulu accepter l’invitation de se rendre à ce concours ainsi que Mrs Derveloy, conseil général et Marchat, conseiller d’arrondissement et à Mrs les membres du jury. Ce déjeuner dont Mme Guichard a fait les honneurs avec beaucoup d’amabilité, a été arrosé de vins généreux.

Le défilé des sociétés a commencé avec la pluie, mais au moment où il s’achevait, le temps commençait à se mettre au beau fixe jusqu’au soir.

La mairie et la place de l’hôtel de ville avaient été admirablement décorées de feuillages et de drapeaux. Presque tous les habitants avaient décorés leur maison, mais nous devons une mention spéciale à M. le Maire et à M. Simonnet qui a construit un très gracieux arc de triomphe entre sa maison et la Beuvronne qui la baigne.

La distribution des prix s’est faite en présence de M. Dufraigne, sénateur et des députés et autres personnalités cités ci-dessus.

Liste des récompenses :

Fanfares 1er prix, médaille de vermeil St Leu d’Esserent

Orphéons 1er prix Chorale de Penchard

Concours d’honneur 1er prix Lyre Meldoise.

La soirée se termina par un banquet chez M. Musnier.

Puis ensuite il y eu le feu d’artifice dans le bassin de garage du canal : l’air et les eaux étaient alternativement embrasés par les nouvelles inventions de la pyrotechnie, le clou était une lyre environnée de deux soleils ou fontaines jaillissantes, lorsque le bouquet fut terminé la foule se rendit vers l’hôtel de ville qui était illuminé sur toutes ses faces. En même temps les chevaux de bois tournaient avec fureur et les musiciens de l’orchestre avaient ouvert le bal sous une des plus belles tentes de la région, bal dans lequel il était impossible de circuler jusqu’à minuit. »

 

 

Sources, Médiathèque de Meaux :

- La Marne 1949

- Almanach de S et M 1887.88

 - Publicateur 2.6.1872, 29.6.1873, 29.5.1884, 23.10.1884,  30.8.1885, 9.6.1886,   20.7.1887, 24.9.1887, 23.11.1887, 1.8.1888, 14.9. 1901, 29.5.1907, 7.9.1929,

- Journal de s et m 19.9.1872, 20.8.1874, 24.8.1935

                - Le Courrier de S et M 26.11.1921

                - Journal le Briard 26.8.1930

                - Petite Gazette de Dammartin et ses environs 12.5.1889

 

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