Député Maire de Fresnes sur Marne : Gastellier Casimir Adolphe
Briqueterie de Fresnes sur Marne
Député Maire de Fresnes sur Marne
Gastellier Casimir Adolphe
Né le 1.1.1830 Montanglaux (Commune de Coulommiers 77)
Fils de Casimir Ovide Gastellier, thuillier et de Geneviève Zéphirine Charpentier.
Il est l’un des meilleurs élèves de l’école communale de Coulommiers et de l’institution de Mouroux.
Il débute dans l’atelier de son père à Montanglaux (77) et lui succède, il dirige ensuite 3 usines différentes, occupant plusieurs centaines d’ouvriers, il entreprend, en dehors des travaux de céramiques, des constructions de canaux et chemin de fer.
L’usine de Fresnes sur Marne est implantée en 1873 entre le Canal de l’Ourcq et la nationale 3, les deux autres usines se trouvent à Montanglaux et à Montigny (près de Coulommiers).
On y fabrique des briques pleines et creuses, des tuyaux de drainage, carreaux, pavés céramiques, tuiles et poterie de bâtiment.
Il possède également un dépôt 12 quai de la Marne à la Villette Paris.
Il s’associe vers 1881 à son beau père Lemonnier.
Il est l’un des fondateurs de l’Union Céramique et Chaufournière de France, il en sera président de 1871 à sa mort.
Il prend part à différentes expositions Paris 1878, Tours 1880.
Ses mandats électifs :
- Conseiller municipal de Coulommiers de 1865 à 1884.
- Maire de Fresnes sur Marne 1884-1888 et 1889-1895.
- Député de Seine et Marne arrondissement de Coulommiers de 1885 à 1893, élu sur une liste radicale et radicale socialiste.
- Conseiller général du canton de Claye 1882-1886.
Républicain, il combat le plébiscite qui allait faire l’empire de 1852 et fait partie en 1870 du comité institué pour combattre le nouveau plébiscite chargé de légitimer et de confirmer les conséquences du premier.
Comme Député il vote pour la révision des tarifs douaniers, pour la surtaxe des céréales, pour la révision du cadastre, pour la séparation de l'Eglise et de l'Etat, pour l'élection du Sénat au suffrage universel. Dans la dernière session, il se prononce pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889), contre l'ajournement indéfini de la révision de la constitution, pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes, pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour les poursuites contre le général Boulanger.
Il est également l’un des membres fondateur de la Sté de secours mutuels de
St Siméon.
Il décède le 3.5.1895 à Paris.
Il lègue aux pauvres de Coulommiers 1000 F et 20000F pour créer des bourses en faveur des élèves de l’école communale
Sources :
Médiathèque de Meaux :
- Almanach de s et m 1895
- Echo de la brie 10.10.1885
- Almanach le Briard
- L’Odyssée d’un village Fresnes sur Marne Busson et Chabrier
Archives départementales :
- Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (A.Robert et G.Cougny)
- Registre état civil Coulommiers 1830.