Conseil Général Seine et Marne 1879 : Classement du chemin stratégique de Courtry
Conseil Général Seine et Marne Procès Verbaux des délibérations année 1879 (typographie E. Drosne Melun p 173.174)
Séance du 23 avril 1879
Classement du chemin stratégique de Courtry.
Intervention de Monsieur Labour Fernand,
Maire de St Pathus,
Conseiller Général Canton de Dammartin-en-Goële.
M. Labour, au nom de la Commission de la voirie, donne lecture du rapport suivant :
« Messieurs,
M. le Ministre de l’Intérieur a demandé le classement dans la grande vicinalité du chemin stratégique de Courtry à la départementale N° 21, par Carnetin.
« Les conseils municipaux de Carnetin, de Villeparisis, du Pin et de Villevaudé, intéressés au projet, ont déclaré lui donner leur pleine adhésion et en solliciter l’exécution.
« M. le Ministre de la Guerre s’est engagé à supporter 3/10 de la dépense de la ligne entière.
« Cette ligne se divisera en deux tronçons :
1° embranchement du chemin de grande communication n° 84 au chemin de grande communication n° 105 ; longueur, 2771 mètres
2° embranchement du chemin de grande communication n° 105 à la route départementale n° 21, par Carnetin ; longueur, 3093 mètres.
« En conséquence, votre Commission de la voirie vous propose de classer le chemin stratégique de Courtry dans la grande vicinalité, et elle vous soumet le projet de délibération suivant :
Vu..la demande de M. le Ministre de l’Intérieur…..
« Classe dans la grande vicinalité le chemin stratégique de Courtry à la route départementale n° 21 :
1° comme embranchement du chemin de grande communication n° 84 au chemin de grande communication n° 105 ; longueur, 2771 mètres
2° comme embranchement du chemin de grande communication n° 105 à la route départementale n° 21, par Carnetin ; longueur, 3093 mètres.
« Déclare intéressées à l’embranchement du chemin n° 84, les communes deVilleparisis, Le Pin et Villevaudé ; à l’embranchement du chemin n° 105, la commune de Carnetin ;
« Décide que la dépense d’entretien de la ligne entière jusqu’à Carnetin sera supportée par le Minsitère de la Guerre, à raison de 3/10, par le département et les communes à raison de 7/10. »
Les conclusions de ce rapport sont adoptées.