CLAYE-SOUILLY HISTOIRE : UN POEME DE PASCAL GREPPE

Publié le par Mireille LOPEZ

 

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La Beuvronnette où vécut Pascal Greppe qui fut notaire à Claye-Souilly

Sur la route de Meaux  Clay’Souilly  

 Clay’Souilly : Qu’est-ce donc ? C’est, au creux
d’un vallon,
Formé par la rivière, un peu plus qu’un village,
Une petite ville, à deux pas des sillons,
Tout au long d’une route où les autos font  rages.  

Malgré le bruit qui roule avec continuité

C’est un endroit tranquille agréable à connaître

A cause de l’aspect de ses tableaux champêtres

Qui  tout aux alentours, ont leur sérénité. 
 

Au bas de la Grand’rue aux modestes boutiques,

Son clocher se reflète en un gai miroir d’eau

Courbe d’un beau canal où tremble un pont vieillot

Que lèvent, par moments, des gardiens flegmatiques, 
 

Quand vient une péniche, on voit son batelier

Alerter le quartier à grands coups de trompette

Et le pont se redresse à la bonne franquette

Arrêtant sur la route autos, passants, rouliers.


Les chalands spacieux, avec leur maisonnette

Leur frais linge étendu, leur chien, leurs canaris,

A la gaffe guidée descendent vers Paris,

Les flancs remplis de bois, de sable ou de pierrette.

Au fil de l’eau, sans hâte, ils glissent doucement

Ou remontent vers Meaux, tirés par l’attelage

De forts chevaux suivant le chemin de halage,

Salués des pêcheurs qu’ils frôlent prudemment.

Ce chemin du canal sablonneux et paisible,

Avec ses hauts talus et ses grands peupliers,

Son eau claire où l’on voit les poissons frétiller

C’est une promenade où rêver est loisible…


Il est maints autres coins aux séduisants attraits !

Les bords de la Beuvronne et la blanche Carrière,

Les jeux d’Arc et Grobois, ses buissons, sa clairière

Et la Marne, non loin aux méandres distraits.


Des horizons légers prolongent la campagne

Sous les pas fleure bon l’herbe des près boisés.

La côte est un verger ou l’on marche, grisés ;

La chanson des oiseaux partout vous accompagne.


Le pays est riant, tout baigné de soleil,

Le roque les blés sont d’or, les avoines fleuries,

Quand le vent parfumé caresse les prairies,

Les soirs y sont charmeurs dans le couchant vermeil…


C’est bien l’Ile de France et ses belles journées,

Ses verdures, son ciel et ses bois fleurissants

Et c’est déjà la Brie aux champs resplendissants

Aux grands espaces clairs, aux plaines valonnées !

              Pascal Greppe

 

                        La Beuvronnette en construction vers 1900

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