L’EGLISE DE SOUILLY

Publié le par Mireille LOPEZ

Avant 1730 Souilly relevait du diocèse de Paris. Vers le milieu du XVIIe siècle  la paroisse est donnée à l’abbaye de Châage et les religieux deviennent collateurs de la cure. La création du doyenné de Claye rattache Souilly à l’évêché de Meaux.

L’église  est consacrée à St Thomas de Cantorbéry. Dans le chœur se trouve une tombe en pierre sur laquelle est représentée une femme ayant les mains jointes avec un chapelet. C’est le corps de Philippe Loitrau, décédée le 1er juillet 1618, native de Vitry en France, épouse de Jehan Courtier, laboureur à Souilly.

Au début du XVIIIe siècle une partie de la voûte et l’entablement s’écroule, le presbytère est en ruine. A la demande de J.J Perdrigeon, curé, le sieur Bruillevet, grand maître des Eaux et Forêts procède à la vente des bois dépendant de la cure pour effectuer les réparations.

Le 2.8.1732 Jean-Jacques Perdrigeon, curé, est enterré dans le chœur de l’église.

Antonio François Legoix est le dernier curé-doyen résident de Souilly. A son décès en 1793 il fait don d’une rente annuelle et perpétuelle à la paroisse, à  charge de faire célébrer chaque année dans cette église un service pour le repos de son âme.

A la réouverture des églises, après la Révolution de 1789, la paroisse de Souilly est desservie par Pierre Gallois curé résident à Claye et par les autres curés de Claye qui ont suivi.

En 1824 l’église menaçant ruine, ce sont les habitants qui s’imposent spontanément une contribution volontaire de près de 5 000 F payable en 7 années consécutives afin de la remettre en état. Les ressources des biens communaux permettent d’assurer les remboursements.

Le conseil municipal de Claye-Souilly lors de la réunion du 23/12/1845  ayant décidé de vendre l’église de Souilly sous prétexte « qu’elle a besoin de beaucoup de réparations et que sous le rapport de l’art elle n’offre aucun intérêt », l’église de Claye devant suffire pour l’exercice du culte, les habitants de Souilly le 2/2/1846 proposent comme par le passé de subvenir  à son entretien grâce aux rentes de M. Legoix et Petit et aux ressources des biens communaux.

                                     

           

Hélas bien des années plus tard, faute d’entretien l’église est en ruine. Par décision ministérielle du 30/10/1928 elle cesse d’être affectée à l’exercice du culte et sa démolition est mise en adjudication. Elle est abattue début 1929, le maire est alors Philippe Delabarre. La cloche, une pierre tombale et les fonds baptismaux sont transférés dans l’église de Claye.

 

 

 

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