MAIRE DE CLAYE-SOUILLY PUIS SENATEUR : DUFRAIGNE François Roland

Publié le par Mireille LOPEZ

DUFRAIGNE François Roland 

 Né le 18.4.1822 à Chiddes dans la Nièvre.

Fils d'Antoine , propriétaire et de Lazarette Berger.

Décédé le 11.3.1901 à Meaux Seine et Marne.

Il épouse en 1ère noce  Mathilde Jametel.

En seconde noce el 17/8/1861 à Meaux  Sidoni Martinchamps, apparentée à la famille des banquiers meldois les Dumont,

il aura 5 enfants :

-        Adèle Louise née le 20.7.1862 à Meaux, qui épousera le 4.5.1886 à Meaux Florentin Guignière, Substitut du procureur de la République,

-         Sophie Adrienne née le 31.10.1863 à Meaux, qui épousera  le 9.7.1889 à Meaux Anatole Edgar Cristin, Contrôleur des contributions directes,

-         Louise Berthe née le 22.1.1865 à Meaux, qui épousera le 19.4.1887 à Meaux Jean Marie Thévenet, Directeur des Ateliers de la Loire

-         Hélène Louise née le 27.9.1866 à Meaux

-         Paul Maxime né le 31.3.1869 à Meaux, Inspecteur d’assurances qui épousera Clarisse Brunet.

  Après des études au collège d’Autun, en 1851 fraîchement promu Docteur en Médecine de le Faculté de Paris il s’installe à Claye-Souilly dans la grande rue, il y restera jusqu'à 1859.

Il se signale par son savoir professionnel et ses idées démocratiques.

Il met sa science au service des  déshérités : c’est le médecin des pauvres.

Il semble préférer le contact avec les médecins de campagne comme le docteur Vergès d’Annet sur Marne qu’il choisit pour délivrer le permis d’inhumer de son fils le 16.2.1857.

 C’est un républicain convaincu, il proteste contre le coup d’état du 2.12.1851 et est inscrit sur les listes de proscriptions de Bonaparte.

 Il est élu Maire de Claye-Souilly en Mars 1856 y reste  jusqu’à Avril 1859 et ne cesse de faire une propagande active en faveur de ses idées républicaines.

 Il s’installe en 1860 à Meaux où il rassemble les débris épars du parti républicain.

Il est :

- médecin des Sociétés de Secours Mutuels de Meaux, Triloprt etVillenoy, membre du conseil

  d’hygiène.

- chirurgien en chef de l’hospice de Meaux de 1879 et jusqu’en 1897.

  Elu conseiller municipal de Meaux en Avril 1869, il prend la tête de la liste républicaine lors des élections municipales d’Avril 1871, il obtient le plus grand nombre de voix.

Il invite les électeurs à bannir les régimes monarchiques pour « leurs révolutions périodiques », à revendiquer des institutions républicaines pour plus de « stabilité », à rompre avec  « l’inertie de la bourgeoisie ».

  Pendant l’invasion il reste à son poste, remplissant avec courage son devoir de médecin.

Il est nommé :

- Conseiller d’Arrondissement en 1877

- Chevalier de la Légion d’honneur l4.7.1884

- Président du Conseil d’Arrondissement en 1884

- Maire de Meaux de Mai 1884 au 11.7.1891

- Sénateur de Seine et Marne du 27.9.1885 au 4.1.1891, il siége à gauche comme radical

(à la suite de son élection le Préfet de Seine et Marne donne sa démission. Il avait répondu du succès d’un autre candidat).

 Il a voté :

- la laïcisation scolaire

- les lois militaires et le service des séminaristes

- les iniques lois d’exil.

 Il est battu aux élections sénatoriales du 4.1.1891.

Déçu il abandonne courant 1891 la vie politique ne conservant que son mandat de conseiller municipal de Meaux jusqu’à Avril 1896.

Il n’oublie jamais Claye-Souilly, il considère que son ascension politique il la doit en partie aux clayois et c’est lui qui le 18.10.1885 inaugure le groupe scolaire du Parc, en l’absence du Préfet.

Ses obsèques seront faites aux frais de la ville de Meaux, sans fleurs, ni couronnes, ni discours, à sa demande.

La façade et les balcons de l’hôtel de ville ainsi que les réverbères sur le passage du cortège seront drapés de crêpe.

A Meaux une rue porte son nom dans le quartier des anciens Maires, premier quartier où des maisons simples de types plan « Courant » ont été construites permettant l’accession à la propriété de familles de condition modeste. 

 (Mais que ceci reste entre nous, son nom a  été oublié sur la plaque de marbre de la  mairie  de Claye-Souilly )

Sources :

Médiathèque de Meaux :

Les finances de la ville de Meaux dans ces derniers temps, imprimerie Charriou 1884 Ceci est mon testament, Victor modeste 1887

Dictionnaire biographique de Seine et Marne 1893

Dictionnaire des rues de Meaux

Le Publicateur de Seine et Marne 05.1884 à 10.1885

Almanach de Seine et Marne 1901

Collection personnelle :

L’idée républicaine en Seine et Marne de 1870 à 1878  Daniel Daëron Editions Amattéis

A.D. :

Recensements Claye-Souilly 1856

Dictionnaire des parlementaires .

Cercle Généalogique de la Brie : BMS Claye-Souilly, Meaux

Archives Mairie de Meaux :

Registres délibérations du Conseil Municipal de Meaux 1869 à 1891

Recensements   Meaux 1861,1866,1872.

Archives  Electorales Mairie de Meaux

Bibliothèque diocésaine de Meaux :

La Croix de Seine et Marne  4.5.1871, 30.3.1901.

Seine et Marne illustré 13/9/1885.

Site Leonore

Je remercie en particulier Monsieur Lavier  qui m'a transmis le portrait de Monsieur Dufraigne.

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