CLAYE-SOUILLY : TOPONYMIE

Publié le par Mireille LOPEZ


TOPONYMIE OU ETUDE DE L'ORIGINE DES NOMS DE LIEUX


Communaux 
: les communaux comprenaient les terrains de bruyère, broussailles, trop pierreux, trop marécageux, trop incultes pour être assertés (défrichés). En de nombreuses paroisses un seul vacher surveillait les troupeaux réunis sur des pâturages indivis

Latin communis, exploités en commun

 

Forêt : de l’adjectif : forasticus, mis à part, réservé pour la chasse ; ancien français ; forest XIIe siècle. Le mot forestis apparaît au VIIe siècle désignant toujours des bois appartenant au fisc. Au XIXe siècle, il paraît désigner une réserve de chasse au profit du roi, puis d’un seigneur justicier. Au XIVe siècle, il est interdit sévèrement d’essarter des forêts afin d’entretenir un certain équilibre de la nature entre terres cultivées et terres de réserves pour les animaux domestiques et le gibier. La Forette à Claye-Souilly

 

Manufacture : c’est surtout sous le règne de Louis XIV que s’élevèrent les manufactures : fabrication à ma main, réglementées sévèrement par Colbert. La manufacture à Claye.

 

Mauvaises terres : la Briche à Claye où l’on peine pour rien.

 

Motte : C’était en général, la base surélevée d’une forteresse où se réunissaient le seigneur, sa famille, ses soldats et les serfs en cas de conflit.  « Le fief de la Mothe à Soully près de Cloie 1617 »

 

Moulin : Les défauts des meuniers Qui tels les tisserands avaient mauvaise réputation. Ils étaient payés généralement au troc, en nature, aussi les clients leur reprochaient de ne pas rendre en proportion de ce qu’ils avaient reçu.

Moulin Gabourelle à Claye (qui nous joue des farces, de l’usure et du vol).

 

Tourbe : la tourbe existe dans des vallées au bas-fonds embués. Dans un milieu anaérobie où les bactéries, en l’absence d’oxygène, ne peuvent les modifier, les végétaux s’entassent en strates annuelles pressées par de nouvelles pousses qui meurent en fin de saison, sur une épaisseur qui peut atteindre six mètres. En saison sèche, les hommes la dégagent avec un louchet, sorte de bêche longue mais étroite qui la découpe en forme de briques que l’on met ensuite sécher en tas en ménageant les ouvertures. La tourbe sert à alléger les sols trop calcaires et à obtenir des cendres riches en potasse.

 

Voisin : Vicus,

Gaulois : connexos, com (ensemble) et exos (en dehors) : ensemble en dehors ; indo européen : albanais : vis (lieu), latin : vicus ; vieux slave : visi.

Hameau  de voisin.

Source : toponymie en seine et marne, noms de lieux, Paul Bailly, éditions Amattéis.

 

 

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